Faut-il vraiment parler de l’indépendance? L’indépendance n’est-ce pas quelque chose d’abstrait? Quelque chose rien que d’envisageable?
Faut-il vraiment parler de la décolonisation? La décolonisation n’est-ce pas qu’un semblant? Un acte posé rien que pour l’extérieur?
En vérité ni l’indépendance ni la décolonisation ne sont de ce monde.
C’est dans la bataille qu’il y a foie C’est dans la lutte qu’il y existence C’est dans le combat qu’il y a gain de causes C’est dans l’action intérieur que naît bien après l’extérieur
Alors, faut-il vraiment parler de l’indépendance? Alors faut-il vraiment parler de la décolonisation?
Lorsque des concepts sont de plus en plus inventés, crées et imposés à l’usage. Au moment où des nouvelles lois de surface sont créées pour ne régler les choses qu’en surface Et pendant ce temps en profondeur les plaies, les blessures, les cassures pourrissent, vieillissent, sentent mauvais
Et on a le kilo de se demander mais d’où vient cette haine? Mais d’où vient cette colère? Mais d’où vient ce mécontentement? Mais d’où vient ce manque d’accalmie?
Üshalte; üshalte, üshalte, üshalte